L’objectif du greenwashing est de donner une image de marque éco-responsable, sans avoir à opérer les efforts nécessaires pour le devenir. Une problématique pour les marques véritablement engagées et pour les consommateurs qui ne savent plus qui croire. Comment identifier le greenwashing et l’éviter ? On vous explique tout dans cet article 👇
La définition du greenwashing
Le greenwashing (ou éco-blanchiment en français) est une pratique marketing et commerciale trompeuse utilisée par une entreprise pour se présenter de manière faussement écologique ou durable. Elle masque ses réelles pratiques ou exagère sur l’impact positif de ses actions sur l’environnement. En d’autres termes, on pourrait associer le greenwashing à de la publicité mensongère…
L’objectif : Vous faire croire que vous achetez des produits durables en verdissant leur image pour accroitre leurs bénéfices
Comment identifier le greenwashing ?
- Une trop grande présence du vert et du beige dans la communication. Notre perception assimile ces couleurs au naturel, à l’environnement
- L’utilisation de photos de nature, de beaux paysages, de plantes, d’arbres, d’eau…
- Le recours à un vocabulaire écologique (ex : naturellement vôtre). De plus, certaines marques essayent d’attirer l’attention en mettant des mots « SANS » ou des chiffres qui l’intéressent pour vous faire acheter
- Le manque de transparence. Vous ne trouvez que très peu d’information sur la composition des produits, les engagements de la marque, les lieux de fabrication…
- L’existence de « faux » labels et certifications. Une manière de nous faire croire que la marque est légitime et engagée dans une mode plus responsable
Pour aller encore plus loin…
Quelles sont les matières utilisées ?
En naviguant sur le site de la marque, vous devirez en quelques secondes comprendre la composition de ses produits et l’engagement de celle-ci. En effet, elle doit pouvoir vous offrir des produits fabriqués en lyocell, en coton ou en polyester recyclé, en lin ou en chanvre… et/ou s’engager à réduire son impact environnemental.
De plus en parcourant les fiches produits, la composition de chaque partie du produit doit être indiqué. Vous devirez également retrouver le lieu de fabrication ou les véritables certifications obtenues.
A quelle fréquence la marque renouvelle-t-elle ses collections ?
Renouveler ses collections très rapidement, déstocker en masse, multiplier les lieux de fabrication… n’est pas en adéquation avec une démarche éco-responsable.
Nous savons que la mode est le deuxième secteur le plus polluant au monde, après celui du pétrole. Une marque qui renouvelle ses collections plus de 4 fois par saison ou dispose d’un nombre de références très élevé sur son site internet est un bon indicateur sur sa démarche éco-responsable
De plus, si la marque suit les tendances en fabricant rapidement pour être à la pointe de la mode, les changements rapides de collection sont alors inévitables…
On parle aussi d’effet halo. Il s’agit de rendre une marque éco-responsable en mettant les efforts de communication sur une seule activité de l’entreprise. Cette seule activité durable peut l’emporter positivement sur toutes les autres activités de l’entreprise. Chez les marques de Fast Fashion, vous pourrez retrouver des collections « green » ou « conscious » qui verdissent leur image, sans pour autant changer leur modèle économique….
Le prix est-il en adéquation ?
On va en décevoir plus d’un(e), mais acheter des baskets éco-responsables à 30 euros est impossible… Le coût des matières premières (et notamment celles recyclées), la production en faible quantité et la rémunération décente des travailleurs ont un réel impact sur le prix. Certaines marques éco-responsables n’hésitent pas à jouer la transparence et décomposent leur prix pour comprendre ce que vous achetez. C’est ce que nous faisons pour nos baskets françaises : vous connaissez réellement le prix de leur fabrication.
Greenwashing et mode
De nos jours, la mode est basée sur un système linéaire, consommant d’importantes quantités de ressources non renouvelables. Bien souvent, pour produire ces matières, l’eau et les produits chimiques sont utilisées en grandes quantités. Par exemple, un tee-shirt en coton nécessite l’équivalent de 70 douches.
En 2050, le secteur textile émettrait même 26 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est plus que l’impact du trafic aérien et maritime réunis…
Les entreprises s’inscrivant dans le greenwashing, utilisant de nombreuses promotions ou de fausses informations « vertes », accélèrent le rythme du renouvellement de nos dressings et donc, de production.
Grâce aux prises de conscience et aux constats du réchauffement climatique, des marques s’engagent dans un système circulaire : on parle alors de mode circulaire. Le principe : intégrer les aspects environnementaux dans toutes les étapes, de la matière première à la fabrication. Tout est fait pour que le vêtement (ou la chaussure) impact le moins possible notre environnement. Et quand le produit est usé, il n’est pas jeté mais recyclé, upcyclé ou biodégradable.
Les baskets françaises Ector s’intègrent dans ce système circulaire : elles sont recyclées à partir de bouteilles plastiques et recyclables à la fin de leur vie. Il n’y a qu’un fil recyclé entre chaque paire 😉
Comment l’éviter ?
- Consommez moins et consommez mieux : prenez le temps avant d’acheter votre prochaine paire de sneakers. Orientez vous vers des produits avec des matières naturelles, recyclées ou biodégradables. La méthode « BISOU » est un bon moyen pour ne pas faire d’achat compulsif
- Lisez attentivement les étiquettes : composition du produit, labels certifiés (Oeko Tex 100, GOTS, Origine France Garantie…). Une fabrication française assure un cadre règlementé de travail et une empreinte carbone réduite
- Réparer au lieu de jeter : avec peu, on arrive à faire de grandes choses. Avec du fil et une aiguille on peut facilement réparer nos vieux vêtements. Pour l’entretien des chaussures, du cirage et une brosse pourront leur redonner l’éclat des premiers jours.
- Se tourner vers des marques éthiques ou éco-responsables. Elles s’efforcent d’avoir une production raisonnée, d’utiliser des matières durables et de participer à une mode plus responsable
Ector : une marque engagée pour une mode durable
Chez Ector, on s’engage contre le greenwashing ! Pour vous permettre de faire le bon choix, on préfère être totalement transparent avec vous. De la composition de nos prix, des matières premières utilisées et de la provenance de celles-ci, on ne vous cache rien. Nous ne sommes pas parfaits mais nous essayons de nous améliorer chaque jour pour vous proposer des baskets durables.
Grâce à vos retours, nous cherchons constamment de nouvelles matières, de nouvelles méthodes de fabrication et de nouvelles idées pour limiter notre impact sur l’environnement. Par exemple, nous avons réussi à relever un défi en 2022 : fabriquer la première basket en lyocell de France. On vous invite à découvrir notre article sur le lyocell, cette matière incroyable et éco-responsable.
Nous limitons également notre stock afin de ne pas surproduire. C’est pour cela que certaines de nos chaussures françaises sont fabriquées à la commande. Certes, il faut attendre un délai supplémentaire comparé à d’autres marques, mais vous aurez la certitude qu’elles ont été fabriquées spécialement pour vous 😉 De plus, vous ne trouverez pas de soldes sur notre site. Nous limitons au maximum les promotions, poussant à la surconsommation et à une « mode jetable ». Ce que vous dénicherez sur notre site : des baskets françaises en fin de série qui ne seront pas renouvelées dans nos collections suivantes.
Et si toutefois vous aviez encore des questions, n’hésitez pas à nous contacter : c’est toujours un plaisir de répondre à vos interrogations
Vous connaissez maintenant tous nos conseils pour identifier et éviter le greenwashing dans vos prochains achats.