Le vendredi 25 novembre annonce le début du Black Friday. Une journée où de nombreuses marques affichent des remises exceptionnelles pour pousser la surconsommation à son extrême. Mais d’où provient ce « vendredi noir » ? Pourquoi ce jour est-il néfaste pour l’environnement ? Quelles sont ces alternatives ? On vous explique tout dans cet article et pourquoi Ector fait le choix de l’anti Black Friday

Anti black Friday ou la remise en cause de la surconsommation

Pour connaitre l’origine du Black Friday, il faut remonter dans les années 30 aux Etats Unis. Ce « vendredi noir » comme on peut le traduire en français se déroule le lendemain de Thanksgiving. Nous connaissons tous cette fête à travers nos séries américaines préférées : une dinde, une réunion en famille et une belle table dressée. Ce jour férié se déroule chaque année le quatrième jeudi de novembre. La plupart des Américains décident alors de poser leur vendredi. Ils profitent d’un long week-end et commencent leurs achats de Noël.

Les commerçants ont décidé d’effectuer des remises exceptionnelles ce jour-là afin de redynamiser l’économie après la Grande Dépression (1929). Il faut attendre les années 2010 pour voir émerger ce phénomène en Angleterre et ensuite dans l’Hexagone. Ce sont les grands groupes de ventes en ligne qui ont importé cette tradition américaine, obligeant de nombreux petits commerçants à s’aligner sur les prix et à effectuer des remises.

Mais il n’y a pas que le Black Friday qui pose problème. En effet, le « Cyber Monday », a fait son apparition en 2005 aux Etats-Unis pour booster les ventes en ligne. Celui-ci intervient le lundi suivant le Black Friday. Et il devient même plus important que le Black Friday : en 2020, 10,8 milliards d’euros ont été générés aux USA (contre 9 milliards pour le vendredi noir). Cela représente 30% du chiffre d’affaires annuel du secteur du retail.

Cependant, selon une étude de l’ADEME, en augmentant les prix en amont de l’évènement, les réductions réelles appliquées sont en moyenne 2% inférieur au prix de vente habituel… pas si exceptionnelles finalement.

Outres des pratiques commerciales douteuses ou des promotions qui n’en sont pas vraiment, le Black Friday de même que le Cyber Monday ont des conséquences alarmantes pour l’environnement.

anti black friday Ector sneakers

L’impact environnemental du Black Friday

On pourrait traduire le Black Friday comme le jour le plus sombre pour la planète.

En effet, en une seule journée, 50 millions de transactions bancaires ont été effectuées en France en 2018. Les serveurs hébergeant les sites e-commerces consomment toujours plus d’énergie, augmentant leur capacité face à une fréquentation accrue pendant cette période.

Se pose aussi le problème de la multiplication des retours et des erreurs. Plus d’achats, c’est plus de camions sur nos routes et de cargos sur les mers. Sans compter les nombreux allers-retours des livreurs pour une livraison ultra rapide. Pour de grands groupes, les articles retournés sont jetés : cela revient moins cher que de les reconditionner pour les mettre à nouveau en vente. A tout cela, il faut aussi ajouter l’impact environnemental de la fabrication, des matières premières, de la fin de vie du produit…

Pour satisfaire le désir d’immédiateté des clients, les grandes marques d’e-commerce multiplient leurs entrepôts de stockage, aux périphéries des villes. Ils participent à l’artificialisation des sols et à l’étalement urbain. Sans compter l’électricité pour chauffer, éclairer et ventiler ces dépôts qui engendrent une augmentation conséquente des émissions de gaz à effet de serre.

Selon l’agence de la transition écologique (ADEME), la mode émettrait chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. C’est le deuxième secteur le plus polluant après celui des produits high-techs. En moyenne, un Français possède 51 kg de vêtements. En poids carbone, « cela représente 1,3 tonne d’émission de CO2 ».

Nous achetons 60% de vêtements et chaussures de plus qu’il y a 15 ans et nous les gardons 2 fois moins longtemps. Nous devons, sans se culpabiliser, changer notre manière de consommer et participer à l’anti black Friday.

Impact environnemental chaussures black friday

Les mouvements anti black Friday

Depuis quelques années, face aux constats environnementaux et sociaux, de nombreux collectifs anti-black Friday ont émergé pour trouver des alternatives durables et responsables.

Le Green Friday. Lancé en 2017, ce collectif citoyen a pour ambition de sensibiliser les français à une consommation plus responsable, en rappelant que chaque achat a un impact sur la planète. Un appel à signer une charte d’engagement a été entendu par plus de 80 entreprises pour se lancer dans une mode durable. Elles s’engagent également à reverser 10% de leur chiffre d’affaires du vendredi 25 novembre 2022 à une association validée par le Green Friday

Make Friday Green Again. Lancé par la marque Faguo en 2017, le collectif a pour vocation d’encourager les personnes à une consommation raisonnée, en se questionnant sur le contenu de nos placards. 2 conditions pour y participer : ne pas participer au Black Friday et communiquer auprès de sa communauté sur les manières plus responsables de consommer.  A ce jour, plus de 1 500 marques se sont engagées comme Lemahieu ou Royal Mer.

Le Giving Tuesday. En réponse au Black Friday et au Cyber Monday, cette journée se déroule après ce long week-end de rabais. Le but de cette initiative : encourager les citoyens, les associations et les entreprises à multiplier le don. Du temps, des objets dont on ne se sert plus, des vêtements, du sang, du bénévolat… tout est bon pour rendre le monde meilleur.

Make friday green again collectif anti black friday

Pourquoi Ector ne fait pas le black Friday

Depuis quelques années, nous ne participons pas aux remises exceptionnelles lors des soldes ou du Black Friday. Nous voulons donner du sens à vos achats pour une mode durable et responsable.

Vendre au prix juste toute l’année c’est :

– Réduire notre impact environnemental en produisant vos sneakers favorites au fil de vos commandes
– Limiter notre stock afin de ne pas surproduire
– Garantir des marges constantes et justes à nos revendeurs
– Rémunérer nos partenaires locaux, régionaux et notre équipe au sein de l’atelier

Chez Ector, vous trouverez quelques-unes de nos baskets Made in France en séries limitées. En effet, quelques pointures d’anciennes collections restent à l’atelier. Pour ne pas qu’elles s’endorment dans notre stock, nous réduisons leur prix afin de laisser la place aux nouveaux modèles.

Être une marque éco-responsable, c’est aussi être totalement transparent avec vous. De la composition des matières premières jusqu’à la fin de vie de nos baskets françaises. On vous dit tout. Certes, nous ne sommes pas parfaits mais nous essayons chaque jour de nous améliorer pour fabriquer des chaussures respectueuses de l’environnement.

Pour ne pas les jeter dès que celles-ci sont usées, on vous propose :

Prenons soin de nos baskets pour une mode durable 🌱